La pitié comme racket. Horvilleur, Sinclair et Sfar

 

After 132 Years, Wounded Knee Artifacts Come Home - AF Thunderbirds Wounded Knee. 1890. Fin du génocide amérindien nord-américain et début de la glorification des vainqueurs en personnes sensibles et généreuses.
 
 
 
 
 
I. Tardif coming-out
 
Traversez cet article de France info.
 
Inutile de le lire réellement. Passez vos yeux dessus en diagonale.
Les juifs-ves français de la bourgeoisie parlent à la bourgeoisie juive, et autre, française.
L'article ne cite personne qui ne soit pas un soutien d’Israël issu de la communauté juive française, sauf Ronny Braumann (MSF) qui s'est élevé depuis le début contre cette guerre et qui est résolument antisioniste.
L'article de France info met en chapô : 

<< Guerre entre Israël et le Hamas : plusieurs personnalités juives, dont Delphine Horvilleur et Anne Sinclair, prennent la parole pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza >>

 
Maintenant que ça leur crève les yeux, et que Retailleau (taïaut, taïaut) laisse défiler des nazis dans les rues de Paris, au son de tambour des jeunesses hitlériennes, réminiscents des mercenaires des guerres de religion d'antan, tout à coup, dans la bourgeoisie juive, ça se réveille.
Difficile de continuer de soutenir Israël sans tortiller sérieusement du cul.
Anne Sinclair a dit, je ne sais plus sur quelle antenne : "les juifs n'ont nulle part où aller". Sous-entendu, si on empêche Israël de conduire une politique coloniale, il n'y a plus de refuge pour les juifs du monde.
Si Israël avait été un refuge pour les juifs-ves du monde, ce pays ne serait pas aussi décrié par les juifs-ves du monde, partout dans le monde (sauf en France). Aucun-e juif-ve au monde ne considère Israël comme un refuge. Éventuellement, pour les plus fascistes, comme un exemple de supériorité "raciale", et d'élection par Dieu telle que proclamée dans la Torah. Pour d'autres, c'ets le pays où leurs enfants, ou parents, sont allés vivre. Peut-être y vécurent-ils aussi.
Bref. 
Il faut que la Sinclair, cette dame qui a toujours couvert les parties fines de son serial violeur de mari pendant des années et illuminait de ses yeux de porcelaine - tout innocence - l'écran de nos téléviseurs, que cette dame admette que les juifs-ves n'ont pas à chercher un refuge en Israël. Qu'ils et elles ne le font pas, d'ailleurs. Mais sont des habitant-es des pays où ils, elles, vivent. Marek Edelmann l'aura suffisamment dit et répété.
Le pays d'un juif français c'est la France, par exemple. Le pays d'une juive argentine c'est l'Argentine. Voilà. C'est pas très compliqué.
Il faut qu'elle comprenne qu'être juif-ve est à la fois une appartenance religieuse (et non confessionnelle comme disent les non-juifs, il n'y a de "confession" que chez les chrétiens), et une référence culturelle. On reste juif-ve même si on ne croit pas en Dieu. On peut être attaché-e au judaïsme sans croire en Dieu ni aller à la Shul (yiddish : synagogue) parce que c'est le rappel des fêtes de famille, ou un parfum particulier de sa culture personnelle. Ou simplement par fidélité envers ses parents ou grands-parents, ou parce qu'on ne peut nier qu'on porte un nom particulier.
Je dis ça alors que Madame Sinclair est juive. Elle sait tout ça. Mais elle feint de l'ignorer. Elle feint d'ignorer que les juifs-ves en France ne souffrent pas. Ni tellement ailleurs du reste. Ou c'est anecdotique.
Bien sûr ça peut changer. Surtout quand on aura bien fini d'exaspérer les populations musulmanes avec le deux poids, deux mesures.
Il y a de l'antisémitisme en France. Ben oui. Davantage ? Non. Sans doute plutôt moins qu'ailleurs.
Plutôt moins, et de très loin, qu'il n'y a de ratonnades islamophobes, ou d'attaques de mosquées avec la bénédiction des pouvoirs publics français. Qu'il n'y a, de facto, une politique musulmane, comme il y eut, sous Vichy, des lois juives.
Historiquement, le judaïsme n'est devenu le judaïsme que dans la diaspora, que par vertu de la dispersion. Avant, il y avait en Palestine, Judée, Samarie, Galilée au moins quatre branches juives qui ne pratiquaient pas la même religion (comme les protestants, orthodoxes et catholiques par exemple). L'unification du judaïsme est un effet du phénomène de diaspora, qui mit au moins 400 ou 500 ans à se développer en tant que telle.
Les français-es juifs-ves, ou croates, ou britanniques, ou kirghizes sont chez eux là où ils/elles sont. A leurs instances locales de se démerder pour se montrer solidaires du local, notamment en n'en rajoutant pas dans la patriotisme et le fascisme locaux.
Et la Horvilleur, au nom qui sonne bien sa campagne normande; avec bocage, vaches et camembert à la louche. Elle aussi soudain se réveille.
En admettant qu'il y a un problème "humanitaire" en Palestine.
Elle ne dit pas que la guerre est injuste, la colonisation aberrante, ou que la loi du Talion n'admet aucunement que pour 1200 morts on en tue 50 000, dont 20 000 enfants.
Non. Elle trouve que la guerre c'est pas vraiment le problème. Elle est justifiée, donc, en creux. Non. Le problème c'est quand même qu'il faudrait donner à manger aux gazaouis.
Parce que quand même, on est humains. Eh oui. "Ils" nous ont attaqué le 7 octobre, mais voyez : humains. Nous sommes humains et pas revanchards. Ah non.
A demander aux survivants si 50 000 massacré-es c'est de la revanchardise ou si c'est de l'humanisme évident.
Et tout ce petit monde est validé par Joan Sfar. Monsieur Bonne-conscience en personne. Le type qui explique qu'il fallait sortir du silence sans remettre quoi que ce soit en question, mais continuer comme devant, c'est à dire avec colonisation, guerre, et donc, que s'il avait continué à fermer sa gueule et validé l'horreur israélienne c'était kif-kif.
Sfar c'est le gars qui entretient encore le mythe éculé du juif va-nu-pied sympathique (dans sa version d'Afrique du Nord en l'occurrence avec "Le chat du rabbin"). Toujours victime, mais toujours à rire de son malheur, et digne. Les frères Marx, les Valeureux d'Albert Cohen, les personnages d'Isaac Bashevis Singer, le folklore yiddish.
Le mythe continue d'être essentiel pour masquer la colonisation, la corruption de gouvernements entiers par Israël ou par les EU au bénéfice d’Israël.
Ah oui, il y a ça aussi : le sionisme au début c'était socialiste ! Et même il y avait des anarchistes !
Alors les gens de gauche vous devez être de notre côté !
Comme disait Fernand Reynaud : "ça a eu marché. Ça ne marche plus".
Re-bref.
Ce (énième) torchon de France info pour jouer sur les habituelles ficelles : droit à se défendre d'Israël, nulle part où aller, morale ! ("l'armée la plus morale du monde" selon BHL), et tout de même juste et humain dans sa fermeté (qui est l'autre nom des bombes), et puis, disons-le tout net : honnête !
Car soudain, coming-out !
La rabbine méga-médiatique et autrice de livres insipides, la bourgeoise du 7e (ou du 8e, ou du 16e) arrondissement, journaliste et ex-potentielle-possible femme de président, et l'artiste-universellement-reconnu-si-humain avec son personnage de rabbin (comme ça la boucle est bouclée dans le religieux).
Pas vraiment les va-nu-pieds d'Albert Cohen. (Sauf peut-être la confusion ontologique du personnage central de Solal qui veut être tout à la fois juif et pas juif, grand-bourgeois et juif pauvre de Salonique...). 
 
La tradition juive vertueuse est - partiellement - dans le Talmud. Son humanisme est dans ces passages talmudiques où justement le commentaire, l'exégèse, la nuance, la discussion tentent de mettre de l'humanité dans les insupportables passages meurtriers de la Torah, son iniquité, ses massacres sans nombre, ses rois fous, ses hypocrites, ses génocides de populations entières, ces lois infâmes, misogynes, racistes, jusqu'au-boutistes.
Parce que la Torah c'est ça aussi : une injustice et une folie. Le Talmud (qui est un corpus de commentaires et d'interprétations de la Torah, plus tardif donc) est une tentative d'adoucir, de ré-humaniser ce qui est inhumain, mais décrété par Dieu. De mettre du sens là où il y a de l'horreur et de la folie.
Le kabbalisme tente une chose un peu comparable en divertissant vers l'ésotérique les mots crus de la Torah, et vers la mystique l'insupportable posture du rabbin en docteur de la loi. 
En agissant au nom du dieu de la Torah dans ce qu'elle a de plus profondément atroce, injuste, absolu, et en étant couvert en cela par l'extrême-droite religieuse obscurantiste israélienne, le projet sioniste actuel rejette le Talmud.
Il rejette 2000 ans d'histoire de mélange, d'intelligence, de négociation entre tradition et modernité, entre déisme et science, entre socialisme révolutionnaire, internationaliste, et ancrage local. Il rejette aussi deux mille ans de brassages ethniques, de populations converties volontairement ou de force au judaïsme pour générer des formes originales de cultures, dont beaucoup aujourd'hui sont méprisées par la société israélienne, raciste, élitiste.
Loin d'être un hypothétique et fantasmatique "refuge", Israël sera la cause de la reprise des pogroms... quand ils auront lieu.
Car ils auront lieu. 
Et ils seront pires. Parce que les juifs-ves défenseur-es d'Israël aujourd'hui se situent à l'extrême droite. Surtout en France. Parce qu'ils pensent que hurler avec les loups montrera à not' bon maître qu'on est de son côté. Réflexe d'esclave.
Demain, une fois le boulot fait contre les arabes, les puissances nazies et fascistes françaises continueront avec les juifs-ves. et les autres...
 
 
(Détail du Massacre des Innocents de Nicolas Poussin (sur l'épisode du massacre aux ordres d'Hérode des garçons de moins de deux ans, dans les Évangiles)
 
 
II. Racket identitaire
 
Il y aurait un malentendu autour de la notion d'identité, dit Madame Horvilleur. 
“Le gros malentendu autour de l'identité, c’est qu’il y a plein de gens qui pensent que leur identité consiste à être identique à ce qu’on est déjà.”
Elle dit ça après deux ans à nier les faits à Gaza et Cisjordanie, au nom précisément de son identité juive qui supposerait, automatiquement, qu'on soutienne Israël parce qu'on est juif.
 
L'identité serait, selon elle, et avec une grande souplesse conceptuelle, la capacité à dire le contraire de ce qu'on a dit la veille. L'identité ne serait pas fixe et permettrait donc d'évoluer dans son propos, parce que l'identité aurait également bougé. Elle confond identité et opinion publique évidemment. 
 
Éventuellement, elle confond "identité" et ce machin moderne qu'on appelle "personnalité".
 
Ce qu'elle dit au final, c'est qu'elle a changé de discours. Pas tellement d'identité.
 
Alors, inscrivons ici une note pour mémoire : si l'identité change c'est que l'identité n'existe pas.
 
Ici ce qui est appelé identité c'est l'idée que nous sommes réductibles, définissables, par une nationalité, une appartenance culturelle ou religieuse. C'est là plutôt la définition de l'essentialisme. C'est à dire du racisme. 
 
Note de la note : oui nous sommes changeant-es. Souples. 
 
Mobiles. 
 
C'est dire que l'identité est une fiction, un leurre. Une peur. Un besoin de stabilité à n'importe quel prix. Et c'est bien l'invention, funeste, issue de la Torah. Que certain-es sont identifié-es, identifiables, différent-es par nature. 
 
Élu-es en somme. 
 
Racine du divorce entre soi, les autres, et le monde.
 
Privilège absolu : celui ou celle qui dit si haut que son identité est évolutive (mais réelle, solide, visible, vérifiable) veut occuper tout le terrain. Celui de son existence réelle en tant qu'identité, et celui de son droit, et de sa capacité à occuper un autre terrain. 
 
J'ai la capacité et le droit, dit Horvilleur, à être telle un jour et autre le lendemain et ce, au nom de mon identité. Mon identité m'autorise, me cautionne, et même me pousse à agir au nom de mon "essence", et changeante, de faire autre chose, d'agir autrement le lendemain, au nom, ou sous l'influence de : mon identité.
 
Ainsi je peux être le bourreau un jour (car : identité !), et le sauveur le lendemain. 
 
Soutenir inconditionnellement Israël un jour et le lendemain, sous l'influence de mon identité qui a évolué, me poser en généreux-se défenseur -e de la Palestine. 
 
Le schéma est évidemment absolument pervers. Je joue tous les rôles : victime, persécuteur, sauveur.
Les Palestiniens ne sont qu'un accessoire à mon expression, à ma politique, à mes enjeux autant stratégiques qu'émotionnels.
 
Horvilleur poursuit son discours de sortie de dégueulasserie commencé depuis qq jours.
 
Chapeau l'artiste
 
 

 
 
 
III. A good Indian is a dead Indian
 
Ainsi, il y a des revirements, depuis deux semaines maintenant de la part des âmes pieuses, ou bienveillantes comme on dit aujourd'hui, "issues de la communauté juive". 
 
Peut-être que l'outrance immonde d'Yvan Attal (1) a-t-elle été la saloperie de trop. Ou plus simplement, que l'isolement des juifs-ves français dans le concert unanime des "communautés juives" du monde contre le massacre des palestiniens, est-il devenu intenable.
 
Plus simplement encore, peut-être faut-il voir dans ses prises de parole quelque chose de pire.
Le signe que c'est la fin de la Palestine, de sa cause et de son existence.
 
Les tardives bonnes âmes françaises - Horvilleur, Sinclair, Sfar - comme hier les bonnes âmes étasuniennes qui s'émerveillaient de la "noblesse" de leurs sauvages "indiens", une fois que le dernier de ses représentants eut été enfermé dans une réserve, trouvent qu'il nous faut être humains. Ils trouvent qu'il faut cesser le génocide du peuple palestinien. 
 
Elles trouvent que ce serait bien de faire ça. 
 
Ce serait surtout bien pour elles, les bonnes âmes qui, la semaine dernière encore appelaient à poursuivre l'éradication consciente de la Palestine, ou qui tout du moins ne criaient aucunement à ce qu'elle cesse.
 
C'est qu'il y a qq chose de dialectique dans la haine autant que dans la charité. Tout du moins, il y a qq chose de la causalité, ou du dialogue de l'ombre et de la lumière.
 
Ma bonté dépend de ta misère. Ma bienveillance brillera de ton ignominie, de ta déchéance. Si tu meurs et que je suis celui-celle qui prononce ton éloge funèbre, la gloire est mienne. Toi tu es mort.
Sfar - l'auteur du gentil rabbin caricaturalement gentil et généreux - campe ce personnage mythique (c'est à dire structurant, mais pas forcément véridique) du juif toujours bon malgré le mal qu'on peut lui faire.
 
Et de l'autre côté du discours, Yvan Attal - le mari de la mutique Gainsbourg qui n'a rien à dire jamais sur l'inceste, l'emprise ou le génocide, en robe de couturier - trouve que les Palestiniens profitent de la Shoah, voudraient leur Shoah à eux pour exister. 
 
Il dit la même chose, en langage cynique, que les bonnes âmes. Il dit maintenant qu'ils sont tous morts les palestiniens on peut brandir leur malheur pour en être glorifiés nous, d'en parler.
Je ne sais plus si c’est le président étasunien génocidaire Andrew Jackson, ou le génocidaire général étasunien Sheridan qui a dit : "un bon indien est un indien mort".
 
Il est bon qu'ils soient morts. Les indiens. Enfin, les Palestiniens. Enfin, c'est tout comme.
C'est ma gloire, à moi dessinateur de BD, rabbine médiatique, peut-être demain le président du CRIF - c'est à dire tout de même des personnalités secondaires du spectacle de la vie publique, mais qui en sont des chambres d'écho... médiatiques - c'est ma gloire de parler sur les morts. 
 
On dira d'ailleurs, en rempochant les mouchoirs, en repliant les drapeaux, en glissant l'invitation aux obsèques dans la poche de son costume : "ce fut une belle cérémonie". "Enterrement de première classe". "Et comme il a bien parlé le rabbin, le curé, le président de ceci-cela".
 
C'était quoi déjà le sujet ? Ah oui. Les palestiniens.
 
Ah oui c'était un grand peuple. Et noble. Ah oui. Noblesse des tribus arabes. 'Bsolument ! et certains, le savais-tu ? ont combattu avec les Anglais. Et certains étaient les amis des Israéliens et les ont aidé à faire pousser ds oranges là où il n'y avait rien ni personne.
Comme c'est beau.
D'ailleurs tu as vu dans Elle ? Hermès va faire un carré en hommage au peuple disparu de Palestine, avec des motifs de keffieh et des chameaux imprimés. Très beau. 
 
Comme c'est triste tout de même ces peuples qui disparaissent. Ah mais si tu réfléchis bien, Isabeau (elle s'appelle forcément Isabeau, ou Margaux-a-u-ikse-comme-le-château), si tu réfléchis bien, c'est un peu à cause de nous. 
 
Mais comment cela Thaïs (ou Fleur) ? 
 
Eh bien il n'y a plus de place dans la modernité pour ces manières de vivre ancestrales. Te rends-tu comptes, les Palestiniens vivaient en marge de la société israélienne. Islam pas moderne. Hygiène douteuse. Trop d'enfants et mauvaise santé. Les voyais-tu à Haïfa, ou Eilat se baignant aux grandes vacances ? 
 
C'est un peu le progrès, notre mode de vie moderne qui les a rendu, comment dire ? Caduques.
Ah mais il y a bien eu la guerre. 
 
Ah oui bien sûr, il y eut la guerre. 
 
(Intervention du mari qui en tant que mec connaît la guerre : ). Ils auraient pu gagner s'ils n'avaient pas été des terroristes. De grands guerriers les Palestiniens. Avec de grands chefs. 
 
Lesquels ? 
 
Je ne me souviens pas de tous les noms. S'il fallait se souvenir de tout !
 
 
Certes, certes.
Et puis les Israéliens ce sont des Européens finalement. Ils sont bien plus proches de nous que les Arabes, n'est-ce pas.
 
C'est comme les Indiens d'Amérique, avec leurs plumes magnifiques. A un moment il n'y a tout simplement plus la place.
 
C'est triste, oui. Quelqu'un reprendra de cet excellent Oolong de chez Mariage Frères ?
 
Fin de la séquence émotion.
 
Mais sache que la gloire est tienne si tu viens après. Si tu viens pour l'éloge funèbre. 
 
En attendant, c'est la flicaille pour les autres. 
 
Mahmoud Darwich l'avait pressenti. Plus que pressenti. Dans son texte "Le dernier discours de l'homme rouge".
 
Dans ce monde-ci, si digne héritier du Livre, non seulement nul n'est prophète en son pays, mais encore, nul n'est digne s'il n'est pas mort.
 
 
 
 
1. "Même notre Shoah, ils nous l'envient" a dit Y. Attal dans une atroce sortie sur Radio J. Il a rajouté : "Il n’y a pas de conflit israélo-palestinien, il y a des antisémites. C’est tout".
 


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